Open d’Orléans : en route vers les quarts
La route vers les quarts de finale est ouverte et s’est dévoilée ce jeudi à l’open : la journée a commencé par le (petit) coup de tonnerre : la défaite d’un des chouchous du public, Pierre-Hugues Herbert, venu déjà 7 fois à orléans, face au grand belge Ruben Bemelmans, finaliste en 2021. Pourquoi petit? Parce que le belge est lui aussi un habité du palais des sports, connu des suiveurs du tournoi et fera un bien beau quart de finaliste.
La belle histoire du tournoir pour l’instant, c’est celle d’Hugo Grenier, lucky loser, qui a remplacé Feliciano Lopez, blessé, au 1er tour, et qui enchaîne lui aussi en battant en deux sets 6-2 6-4 Arthur Rinderknech, pourtant favori. Il affrontera un autre tricolore en quarts, Corentin Moutet.
Par la suite c’est Henri Laaksonen qui a crée une petite surprise en sortant un des épouvantails du plateau, tête de série numéro 2 : Benjamin Bonzi, le français qui était probablement le meilleur joueur du circuit challenger des dernières semaines avec son bond spectaculaire au classement ATP. Il est battu en deux sets accrochés, 7-6 6-4.
3-6 7-6 6-3 : C’était LE gros match de la journée, la rencontre en Lucas Pouille; ancien demi finaliste de grand chelem en Australie et Richard Gasquet qu’on ne présente plus, et c’est l’aîné qui a emporté ce bras de fer, pour se glisser en quarts.
C’était bien evidement le match que l’on attendait entre un Richard Gasquet qui affiche des ambitions dans le tournoi et un Lucas Pouille capable de fulgurances mais loin de son meilleur niveau. Plus vite rentré dans la partie, Pouille arrivait à prendre le service de Gasquet et à coup de service surpuissant conserver son avantage pour lemporter 6-3. La seconde manche était éuqilibrée, les deux hommes ne voulant rien lâcher. Il fallait alors attendre le jeu décisif pour faire la différence. Pouille breakait d’entrée mais Gasquet lui répondait (1-1). Le point qui s’en suivait marquait sans aucun doute le tournant de la rencontre. D’un coup croisé décroisé, Pouille semblait faire la différence mais Gasquet allait la chercher, puis sprintait pour récupérer l’amorti bien senti que lui avait servie son adversaire et finalement gagnait le point. En un rally, Gasquet s’était prouvé qu’il était au dessus et il allait le restait. Il empochait le jeu décisif puis breakait en début de dernière manche et si Pouille débreakait, Gasquet refaisait sa loi dans le jeu suivant pour l’emporter en trois manches
Demain au programme : les derniers huitièmes et les premiers quarts.