Roumiana Jaunet, championne de France d’aviron.
L’athlète du Loiret a réussi à se surpasser, ce week-end pour atteindre le sommet et décrocher un titre, au bout d’un effort remarquable, à Olivet, dans la salle qui l’ accueillait pour ce challenge de France Indoor connecté pour différentes catégories adapté, handi ou valide.
Il y avait des sourires, beaucoup. De la joie aussi. Des effusions distanciées, covid oblige, qui faisait beau à voir. Car le Comité Départemental d’Aviron (CDA 45) qui avait proposé plusieurs jeunes pour cette compétition un peu particulière a vu son travail récompensé. Réunis au sein d’une section performance depuis janvier, les jeunes athlètes ont affirmés et confirmés leurs ambitions. Parmi les jeunes qui concouraient, des licenciés au Club de l’ACO et surtout Florent Coqueugniot.
Comment ne pas parler de Lui, l’olivetain, licencié à l’ACOO, qui avait décroché, l’an dernier, deux titres de champion du Monde et qui confirme, ce week-end qu’il est sans adversaire depuis quelques temps. Lui, l’autiste asperger qui se rêve en ambassadeur de sa discipline et de son handicap. Lui qui veut faire parler de ses performances pour faire avancer les choses dans une France qui accuse du retard dans la prise en charge du handicap mental. Lui, tout en humilité et en exemple, loin des frasques des sportifs connus ou reconnus. Lui qui mériterait qu’on s’arrête, regarde, admire presque. Lui, qui a encore remporté une médaille sur le 500m en battant au passage un record et sur le 2000m.
Comment ne pas parler de Roumiana Jaunet (16 ans), qui a su se surpasser sur une course, où, en deux minutes, il faut parcourir le plus de distance possible. Elle réalisera 427m dans une course où elle a reçu le soutien de ses camarades de club, faisant d’un sport individuel, une entreprise collective. Ses camarades, Francis Okala (18 ans), Dylan Chaillot (20 ans), Jimmy Di Giulio (17 ans) respectivement, 4ème, 5ème et 10ème de leur catégorie.
Comment ne pas parler, enfin, de Delphine Pierre, fière entraineure du CDA45 et de sa présidente, Adeline Mayeux. Deux femmes, qui presque dans l’ombre, oeuvrent pour que l’on reconnaisse leur pratique et leur sport. Qui font de l’aviron, une osmose. Oui vous pouvez être fières mesdames. Fières de vos athlètes et fières de vous. On ne peut que vous regarder, admiratifs, et vous consacrer ces quelques lignes. Chapeau !