Un jour un film : Les Rivières pourpres

Durant le confinement, on vous propose de (re)découvrir des réalisateurs. On commence cette semaine avec Wes Anderson.
Rappel listing : https://piao.fr/2020/04/redecouvrons-des-realisateurs/

Mathieu Kassovitz
Fils de Peter Kassovitz, réalisateur de documentaires, il fait partie de cette première génération de réalisateurs français qui assument l’influence d’un certain cinéma américain. Cinéaste du style et du geste. Il est le fer de lance, avec d’autres, d’une nouvelle génération qui apparaît entre 1995 et 2000. Ancrés dans les réalités de son époque, ses films témoignent d’une virtuosité remarquable, et de son amour pour le 7e art.
Les Rivières pourpres
Le même jour, à trois cents kilomètres de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières. Le commissaire Pierre Niémans, homme d’expérience et ex-gloire de l’anti-gang, possède un instinct sans faille mais cache de douloureuses angoisses. Il se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d’un meurtre avec mutilation. Max Kerkérian, ex-voleur de voitures vif et solitaire, a intégré les rangs de la police par amour de la nuit et du danger. Il enquête à Sarzac sur la profanation d’une tombe, celle d’une enfant disparue en 1982. Bientôt, les deux enquêtes se rejoignent.
Mathieu Kassovitz transpose à l’écran le roman « Les Rivières Pourpres » de Jean-Christophe Grangé, ancien reporter. Le réalisateur de La Haine nous livre une adaptation puissante. Kassovitz opère une mise en scène dont il a le (grand) talent, avec des plans soignés, des scènes d’action chorégraphiées et des moments à suspense d’une rare efficacité. Très inspiré, son quatrième long-métrage est professionnel et haletant, et n’a rien à envier à ses sosies américains.
Prochain film lundi soir : Mommy de Xavier Nolan (❤️)