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350 personnes en soutien des intermittents agressés dans la nuit de samedi

Ils sont venus crier leur colère face à l’agression subie par leur camarade, samedi dernier, dans l’enceinte d’un théâtre occupé depuis deux mois, aujourd’hui, jour pour jour.

Si les auteurs de l’intrusion qui a envoyé trois intermittents et le gardien du théâtre à l’hôpital, samedi, n’ont pas encore été appréhendés, dans les rangs des manifestants, il ne faisait aucun doute que derrière tout cela, « il y a la patte de l’extrême droite ». Ils ont alors défilé, ce mardi, pour dénoncer « des méthodes fascistes » et crier « qu’ils ne passeront pas ». « Quand on voit les événements de la journée de samedi entre l’exhibition d’une croix gammée et l’agression dont nos camarades ont été victimes, il faut se rassembler et crier haut et fort notre rejet d’une idéologie de haine », confiait ainsi, un manifestant.

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Mais si l’important pour les manifestants, aujourd’hui, étaient de dénoncer, l’extrême droite, les manifestants ont aussi rappeler leur but premier : le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

Parti de la place du Martroi pour se rendre au théâtre dans un parcours inédit et cocasse – emprunter à trois cents personnes la rue du Bourg Neuf, ça ne se fait pas tous les jours -, les manifestants ont fait une halte, Palce de la République puis devant la Préfecture pour crier leurs revendications.

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