Durant le confinement, on vous propose de (re)découvrir des réalisateurs. On poursuit cette semaine avec Xavier Dolan et Francis Ford Coppola.
Rappel listing : https://piao.fr/2020/04/redecouvrons-des-realisateurs/
Francis ford Coppola
De toute la génération qui a donné naissance au « nouveau cinéma américain » des années 1970, Francis Ford Coppola est celui dont les ambitions artistiques ont été les plus hautes, et les plus démesurées. Dans la première partie de sa carrière, il réalise des films à grand spectacle très coûteux. Il passe alors du film de gangsters épique et tragique (la trilogie du Parrain, Cotton Club) à une forme de trip mystique et baroque (Apocalypse Now). Apocalypse Now témoigne justement d’un style grandiloquent, caractéristique de la première époque Coppola : expérimentations sonores, montage sophistiqué, surimpressions, bande originale saturée, décors et éclairages stylisés, effets fantastiques (vapeurs enveloppantes, brumes colorées…). Dans une deuxième période assez récente, le réalisateur réduit peu à peu les dépenses de ses films, et donc leur grande ambition même s’il n’abandonne pas certaines recherches plastiques (mélange du noir et blanc et de la couleur, incrustations numériques…).
Dracula
En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s’établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d’Elisabeta, l’amour ancestral du comte… Ce « Dracula » de Francis Ford Coppola est encore aujourd’hui considéré comme une référence du cinéma fantastique. Auréolé de plusieurs prix (3 Oscars quand même !), cette nouvelle adaptation tente de revenir aux origines du mythe. C’est un film baroque, entièrement tourné en studio, usant d’artifices anciens du cinéma comme les ombres chinoises ou les trompe-l’œil. C’est un catalogue de références à Kurosawa, à Cocteau, à la Hammer, à l’expressionnisme de Murnau avec en bonus une charge érotique explorant l’attrait du sexe, du sang et de la religion. Le caractère romantique du roman est exacerbé, faisant de Dracula un être tourmenté par sa bestialité au service d’un amour unique et éternel.
Et vous, vous avez aimé ?
Prochain film : Apocalypse now
Bonsoir, je ne compte plus le nombre de fois que j’ai pu voir ce film.
L’histoire de Dracula y est bien expliqué, je ne sais comment définir ce film. À voir et à revoir à l’infini.
Bref j’ai adoré ♥️
J’ai même le livre. Excellent et avec plus d’informations