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Hors’Léans #1 : PIAO revient du plus grand festival de la Région en 2024 !

LE PRINTEMPS EST ARRIVÉ, LA BELLE SAISON !

Le printemps fait son grand retour, réveillant la nature de son sommeil hivernal et laissant éclater en un élan vibrant de vie de jeunes pousses et fleurs. Ce renouveau n’est pas seulement observable dans les champs et jardins, mais aussi dans le monde de la musique, où une éclosion similaire se produit chaque année chez nos voisins berrichons. Le festival du Printemps de Bourges, guide les passionnés de musique vers de nouveaux horizons, et met en lumière des talents émergents de la scène musicale contemporaine : les Inouïs. 

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39e sélection des Inouïs

Cet événement devient ainsi le théâtre d’une éclosion artistique où de jeunes talents trouvent leur voix et leur espace pour s’exprimer et être découverts. Les Inouïs, venus des quatre coins du territoire, bénéficient de cette effervescence printanière et d’une plateforme exceptionnelle pour faire entendre leur créativité et leur originalité. Un exemple notable de ce tremplin est celui de Zaho de Sagazan, lauréate des Inouïs 2022, récemment honorée de 4 Victoires. En quelques chiffres ; 3 800 candidatures, 28 antennes territoriales et francophones, plus de 350 professionnels engagés..

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Édition 2024 (Crédits photos : Antoine Fouchard)

C’est une première pour PIAO qui s’infiltre cette année au festival pour sa 48e édition. Notre objectif est de partager de belles images, des moments uniques et de mettre en lumière la manière dont nos artistes locaux rayonnent au-delà des remparts de notre cité johannique. Bien que nous soyons sûrement chauvins et que nous affirmons avec fierté qu’Orléans se place devant Tours ou Bourges, nos chouchous cette année sont bien de notre région. Il s’agit d’un écosystème, d’un biome artistique à promouvoir au-delà de nos querelles de voisinage. Ainsi, l’œil de PIAO vous embarquera dans cette édition 2024, première balade d’Hors’Léans.

RETOUR EN IMAGES SUR 4 JOURS DE FESTIVAL ENTRE LIESSE ET MUSIQUE

L’édition 2024 s’est déroulée à merveille faisant le plaisir de tous les berruyers et festivaliers venus pour l’occasion. L’œil de PIAO est revenu avec quelques beaux clichés de l’évènement. Lors de la première soirée les festivaliers ont accueilli comme il se doit Santa (Inouï en 2012 avec Hyphen Hyphen), Zaho de Sagazan (Inouï 2022), Kyo, Mika et Martin Solveig sur la mainstage du W’. De quoi lancer la saison des festivals avec émotions et couleurs à foison. (Retrouvez Zaho de Sagazan à l’affiche du Grand Piano Festival à Orléans).

  • Martin Solveig en direct du W'
  • Mika déploie ses ailes
  • Kyo nous embarque dans une dernière danse
  • Premier concert pour Santa
  • Festivaliers en fête

Le Printemps de Bourges c’est aussi déambuler dans les rues de la ville et découvrir de jeunes artistes en herbe à travers ses lieux emblématiques ; sur les rives de l’Auron ou au Théâtre Jacques Coeur avec un jour n°2 placé entre la douceur d’Aliocha Schneider et Sans Soucis, et les shows endiablés de La Valentina et de Shaka Ponk. Les familles et amateurs de variété française étaient servis avec ces deux premières journées. 

  • Sans Soucis envoûte le 22 Est&Ouest
  • Aliocha Schneider en direct du Théâtre d'Auron
  • La Valentina enflamme le 22 Est&Ouest
  • Wall of Death au Printemps de Bourges
  • Shaka Ponk en communion avec son public

3e jour et pas des moindres avec la douceur de Silly Boy Blue (Inouï 2019), le punch du rappeur parisien PLK, le rap sensible et sulfureux de Luidji, la good vibe estivale de Bon Entendeur, la symphonie électronique de Worakls Orchestra, et les sets déjantés de Trinix et Mezerg. Mais évidemment, tout ne se résume pas à la scène du W. Au 22 Est & Ouest, à deux pas de là, se sont mis en scène les jeunes pousses du rock venus des quatre coins de l’Europe ; Lysistrata (Inouïs 2017- France), Hotwax (Angleterre) ou encore Viji et son univers pop 90’s quasi tout droit sorti de l’univers de Scott Pilgrim vs. the World. 

  • PLK en direct du W'
  • Stand de paillettes
  • Worakls Orchestra nous sort le grand show
  • Viji entre pop et rock
  • Bon entendeur et summer vibes
  • Amour et puissance avec Luidji
  • Mezerg
  • Trio gagnant pour Worakls Orchestra
  • Musiciens de Viji

Lien entre les cœurs, la musique est un moyen de partage. Et ce fut le mot au centre des différentes Créations by PDB ; 

  • Messages personnels » Françoise Hardy par Sage, ou Clara Luciani, Thomas Dutronc, Voyou (Inouï 2023), Zaho de Sagazan et P.R2B se sont appropriés son œuvre, ses mots, et son répertoire pour lui rendre hommage.
  • La soirée de lectures musicales, animée par Catherine Ringer, Virginie Despentes, Béatrice Dalle, Casey et Zëro, était subversive, sensuelle, audacieuse et incandescente. Ces femmes ne se contentent pas d’être puissantes, elles sont également porteuses de convictions profondes, toujours prêtes à exprimer à voix haute ce que d’autres préfèrent garder pour eux.
  • A été célébré le 30e anniversaire de la disparition de Kurt Cobain avec un hommage original. Béatrice Dalle, Youv Dee et Bastien Burger se sont réunis pour mettre en lumière l’héritage indélébile du chanteur. À travers la lecture de dix extraits de ses mémoires et l’interprétation de dix titres emblématiques de Nirvana, ces artistes ont rendus hommage à l’icône rebelle et à son influence durable sur la culture.

Le samedi tant attendu au festival a été électrisant, avec une ambiance montant en flèche dès l’ouverture jusqu’aux dernières vibrations de la nuit. Les genres musicaux étaient variés, allant du rap à la techno en passant par la pop, offrant une conclusion parfaite à la semaine. Voici quelques-uns des artistes qui ont enflammé les scènes :

– 22 Est & Ouest : Zaoui, Anaïs Mva, Adèle Castillo, Joanna (Inouï 2019), Johnny Jane, Brique Argent (Inouï 2023).

– Palais d’Auron : Trym, Creeds, TDJ, Dimension bonus, Vanille et Calling Marian (Inouï 2019).

– W’ : Josman, Niska, SDM, Bianca Costa, Werenoi, Bekar (Inouï 2020), et H Jeunecrack.

  • Bianca Costa lance le bal du W' à la brésilienne.
  • Méchant méchant.. Niska en direct du W'
  • Johnny Jane chante son nouvel album Attitude(s) en direct du 22 Est&Ouest
  • Joanna chante ses démon devant le public du 22 Est&Ouest
  • Inouï 2020, Bekar revient au Printemps de Bourges
  • « JO$ » Aux Flammes, deux jours après avoir reçu le prix du morceau R & B de l’année.
  • 22 Est&Ouest
  • Entre Plaisir, Risque et Dépendance avec Adèle Castillon
  • Werenoi
  • SDM en direct du W'

Et ce ne qu’est qu’une partie de l’iceberg, car toute la ville bat son plein avec des concerts de tout type, d’artistes du dimanche, de groupes locaux ou de futurs talents. C’est au détour de la rue Mirebeau, le jeudi soir, que nous avons croisé Grife, candidates pour la sélection Inouï 2023 pour la Région Centre Val de Loire, ainsi que Soma, jeune artiste orléanais qui s’est produit au Berry Off. Nous leur avons donc posé quelques questions. 

PLACE AUX INTERVIEWS !

Laissez vous envoûter par GRIFE, un duo de musique français originaire d’Orléans, formé par Diane Borderieux et Victoria James Geiseler. Membres actives du collectif artistique La Mue Collective, leur duo est né en octobre 2021 après un concert du groupe occitan Cocanha. Inspirées par le matrimoine pop rock et la musique alternative, elles créent une fusion audacieuse de chants populaires, de punk et de musique baroque. Les compositions de GRIFE, bâties sur des riffs traditionnels et des mélodies envoûtantes, offrent une expérience musicale immersive. Avec des rythmes chamaniques et des voix portant des messages d’affranchissement, GRIFE invite le public à une transe continue, où les corps dansent et se délivrent. Nous les avons croisées au détour d’un concert off chez Renouveau Bourges.

Diane et Victoria, en tant que membres d’un duo créatif, pouvez-vous nous partager une anecdote surprenante ou inhabituelle sur votre expérience en tant qu’artistes émergentes ?

“Le 25 avril dernier, on a improvisé un concert sauvage le matin à 50 mètres du village pro du Printemps de Bourges, en pleine rue. C’était assez surprenant, inhabituel et « émergent » comme mouv ahah. Et aussi on se les caillait!”

Si vous deviez écrire une chanson sur une légende urbaine d’Orléans, quelle serait-elle et quelles seraient ses paroles ?

“Jeanne d’Arc c’est une bonne légende urbaine non ? Les paroles ça pourrait être :
Jeanne d’Arc, tu veux battre le roi
Jeanne d’Arc, le king c’est toi
Jeanne d’Arc, écoute les voix
Jean Drag, disent-elles, c’est Toi
Jean Drag, Drag King tu seras”

Votre musique en 3 mots ?

“Punk, féministe, joyeuse”

Pouvez-vous nous parler de l’importance de votre ville d’origine dans votre parcours artistique et comment elle se reflète dans votre musique ?

“À Orléans il y a beaucoup d’amour mais aussi beaucoup de frustration.s. Notre musique a quelque chose de très émotionnel, parfois jouissif, mais c’est aussi un gros défouloir. Toutes ces émotions sont des vestiges de nos bouts d’enfances et d’adolescences passées à Orléans.”

Comment pensez-vous que votre participation au festival contribue au rayonnement culturel de votre région et à la mise en valeur des talents locaux sur la scène nationale ?

“Quand on joue on s’éclate, on passe un super moment qu’on partage avant tout avec le public. Ça nous a fait super plaisir de pointer le bout de notre nez dans les rues de Bourges, de faire passer nos messages et de montrer que ça existe encore, aujourd’hui, dans des coins où on voit plus de lieux se fermer qu’ouvrir.”

Comment avez-vous trouvé cette édition 2024 ?

“Honnêtement on a tout vu de loin, mais dans le off l’ambiance était familiale et mimi”

Que signifie le mot renouveau pour vous ?

“Se donner la possibilité d’avoir une nouvelle peau ?”

Et finalement que peut-on vous souhaiter pour cette année à venir ?

De la joie, de l’amour et des concerts à partager. Bises, Grife.


Explorez l’univers polyvalent de Soma Exe, artiste, auteur et interprète originaire de la scène orléanaise. Diplômé en art, Soma fusionne sa passion pour la musique avec son expertise en graphisme et direction artistique. Inspiré par la pop rock et la variété française, il crée une musique captivante et authentique. En s’appuyant sur sa culture cinématographique, il se met en scène à travers des personnages colorés. Après une année 2022 couronnée de succès, Soma Exe entame cette nouvelle année avec des hits rock prometteurs.

Soma, en tant qu’artiste multidisciplinaire, comment jongles-tu entre la musique, le graphisme et la direction artistique ? Y a-t-il un domaine qui influence davantage les autres ?

“C’est un tout ! L’art inspire l’art. La musique me donne des images tout comme les images m’inspirent des mélodies mais si je devais être totalement honnête, la musique domine légèrement. Elle représente mon état d’esprit et mes émotions sur l’instant, c’est une partie de moi et forcément cela influe sur mes réalisations graphiques.”

Quelle est la meilleure réaction que tu as reçue d’un fan après l’un de tes concerts ou la sortie d’une de tes chansons ?

“Une fois, après un concert, il y a un mec qui vient me voir et qui me dit « je t’ai vu au concert ! Au début avec ta dégaine je pensais que t’allais faire de la merde et finalement j’ai bien accroché » je ne sais toujours pas comment le prendre, tout ce que je retiens c’est qu’il a passé un bon moment.”

Soma, si tu pouvais transformer un endroit emblématique d’Orléans en scène de concert, lequel choisiriez-vous et comment le décorerais-tu ?

“Imaginez-moi juste un instant en train de chanter «ADOLESCENT» à l’intérieur de la cathédrale d’Orléans. Bon, en vrai, c’est hyper mégalo comme truc et puis niveau acoustique ce serait l’enfer ! (Oups). Mais niveau décor et prestance ce serait quand même quelque chose.”

Ton EP “Tout autour” en 3 mots ?

“Honnêtes, Aboutis et Hit ! Je suis tellement fier du projet qu’on a réalisé avec Doodz, je crois que je n’ai jamais autant aimé ma musique que maintenant. J’invite vraiment les gens à prendre le temps de l’écouter, ils n’en ressortiront pas déçus.”

Peux-tu nous parler de l’importance de ta ville d’origine dans ton parcours artistique et comment elle se reflète dans ta musique ?

“Orléans c’est la ville où je me suis construit ! J’ai évolué, j’ai créé mon réseau et surtout elle m’a donné ma chance. Je parle beaucoup de mes amis et des moments qu’on passe ensemble à travers ma musique; et bien évidemment Orléans est le centre même de mes récits. Mention spéciale au bar des Halles que je cite dans le morceau «SEUL» en tant que temple incontesté pour mes amis et moi !”

Comment penses-tu que ta participation au festival contribue au rayonnement culturel de votre région et à la mise en valeur des talents locaux sur la scène nationale ?

“C’est assez simple ! En tant qu’artiste émergeant, quand je me produis quelque part, je suis forcément rattaché à la ville qui me supporte. Personnellement j’en suis très fier ! Lorsque je représente Orléans sur un festival comme celui du PDB je participe à la culture de ma ville et je promus également la scène locale. C’est valable pour moi comme pour mes collègues de la scène émergente, on est ensemble.”

Comment avez-vous trouvé cette édition 2024 ?

“C’était ma première fois et j’espère que ce ne sera pas la dernière, on a été bien accueilli, on a passé un très bon moment et le public a su nous le rendre.”

Que signifie le mot renouveau pour vous ?

“Pour moi le mot « renouveau » signifie savoir se renouveler. On peut, on doit se renouveler pour éviter de tourner en rond. Ça signifie pour moi qu’il faut rester fidèle à soi-même même si on risque de décevoir ! L’important c’est de tester, c’est d’essayer, de se tromper, de réussir ou non… c’est important d’être la version « renouveau » de soi-même.”

Et finalement que peut-on te souhaiter pour cette année à venir ?

“Beaucoup de belles choses j’espère ! Avec la sortie de mon nouvel EP « TOUT AUTOUR » j’espère faire de belles scènes, de belles rencontres et éveiller la curiosité dans le cœur des gens, souhaitons-nous le meilleur.”


Nous vous présentons également G.L.A.D., le lauréat émérite du concours Inouï, qui se dresse comme un explorateur de l’âme musicale, naviguant entre les vastes horizons de l’inspiration et de l’expression. Julien Anglade, alias G.L.A.D., utilise ses racines s’étendant du Mozambique à la France en passant par le Japon pour nous faire voyager. Qu’il chante en anglais, en japonais, qu’il rappe, slame ou fredonne, son art est une invitation au voyage. En suivant ses pas, nous nous lançons dans une aventure sonore sans frontières, explorant les terres inconnues de l’expression artistique et de l’émotion pure.

Julien, en tant qu’explorateur de l’âme musicale, quelles sont les expériences ou les voyages qui ont le plus influencé ta musique jusqu’à présent ?

“Très bonne question, et très difficile à répondre. Mmmh je dirais que toutes en vrai, c’est un peu compliqué de décerner UNE expérience en particulier, tout mon vécu fait partie de moi et est source d’inspiration. Que ça soit de l’ouverture musicale de mes parents qui m’ont toujours fait écouter des musiques de tout genre, au chant de l’appel à la prière car on vivait souvent prêt de mosquées, ou la richesse de la culture japonaise, très difficile à choisir.“

Julien, si ta musique pouvait être représentée par un élément emblématique de Tours, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

“Ma musique serait le flot de la Loire. Une musique qui vient de très loin (du mont Gerbier de Jonc dans le massif central pour ceux qui ne savent pas), qui reste très approchable, assez pop finalement (par rapport à La Loire qui est toujours proche des villes) et en même temps qui souhaite nous emmener vers une ouverture sur le monde, comme une jetée dans l’océan.”

Également connu avec le groupe Lehmanns Brothers, comment trouves-tu ton équilibre à exister à travers deux univers différents ?

J’essaye de ne pas trop me poser de questions, je me laisse juste guider par la musique que je veux créer. J’ai aussi un groupe de rap qui s’appelle Beyadi où je compose et fait des claviers. Chaque musique ou inspiration appelle à être joué et interprété par une formation différente, mais au final les projets se nourrissent entre eux. J’ai toujours considéré que l’artiste est comme un réceptacle d’une inspiration qui vient d’ailleurs, mon but est de servir cette inspiration à travers mes différentes identités artistiques.”

Comment perçois-tu ta participation au Printemps de Bourges et ton intégration dans le parcours des Inouïs ?

“Une belle opportunité que cette vie me donne, au même niveau que ma petite carrière et toutes les rencontres formidables que j’ai pu faire. C’est une occasion de plus pour exprimer, partager et donner ma musique au plus grand nombre. J’en suis ravie.”

Peux-tu nous partager une anecdote ou un moment particulièrement significatif que tu as vécu lors de ton expérience au Printemps cette année ?

“Alors ça sera plutôt un ensemble de moments je dirai… Passer beaucoup de temps avec tous les Lauréats c’est un peu passer du temps avec l’avenir de la musique en France, on est l’émergence! Faire d’aussi belles rencontres musicales mais surtout humaines, c’est extrêmement inspirants. Puis, pour couronner le tout, on voit TOUT les groupes passer sur scène après quelques jours passés ensemble juste à faire connaissance, discuter de la vie, partager des vécus, etc… et ça c’est vraiment beau et touchant.”

Peux-tu nous parler de l’importance de ta ville d’origine (Tours) dans ton parcours artistique et comment elle se reflète dans ta musique ?

“Alors pour préciser, Tours n’est pas ma ville d’origine, mais une ville importante quand même. C’est en déménageant ici il y a presque 8 ans maintenant que j’ai vraiment lancé ma carrière de musiciens. En effet je suis venu ici avec mes collègues des Lehmanns Brothers avec l’envie de se professionnaliser. Après un passage très rapide à Jazz à Tours, j’ai pu faire énormément de rencontres qui m’ont permis d’entrer dans ce vivier artistique qu’est la ville de Tours. Ici j’ai formé d’autres groupes, rencontré des musicien.nes qui m’ont beaucoup marqué.es et inspiré.es pour la suite de mon histoire. D’où mon exploration musicale entre le R&B qui me définit dans ma voix, mais aussi les influences jazz, gospel, hip-hop, même electro. L’éclectisme musical de cette ville peut être assez surprenant !“

Comment penses-tu que ta participation au festival contribue au rayonnement culturel de la région et à la mise en valeur des talents locaux sur la scène nationale ?

“Pour être tout à fait honnête je n’y ai jamais pensé… Je suis juste content qu’un dispositif comme les Inouïs du Printemps de Bourges propose un effort de représentation de toute la France avec une volonté de mettre en avant chaque région. Je suis fière de constater que le décloisonnement est là ! Il y a des artistes incroyables partout dans l’hexagone, pas besoin de se contenter des grosses villes et de la capitale. Je suis content d’avoir réussi sans mettre un pied dans la capitale. Tours a énormément de structures qui font un gros travail sur les artistes locaux et ça c’est valorisé donc chouette chouette. Et oui nos régions ont du talent !”

Et finalement, comment as-tu trouvé cette édition 2024 ?

“Je vais être sincère… je n’ai vu presque aucun concert de la programmation ahah. Quelques chansons de Zaho de Sagazan, quelques minutes du set de Luidji, et par contre big up à Thomas de Pourquery qui m’en a mis plein les oreilles. Sinon la pépite de cette année, c’est les INOUÏS. La qualité des groupes était extra, tout style confondu, avec des singularités folles et vraiment que des artistes à suivre. Bravo à nos trois adelphes NOOR, Marius et Jean qui ont bien mérité leur prix !”

Que peut-on te souhaiter pour cette année à venir ?

“Des concerts j’espère ! Je suis actuellement en train de finaliser mon 3ème Ep, qui devrait sortir courant automne/hiver. Des clips sont en train d’être réalisés et vont sortir tout au long de l’année. Et fait de la musique et on continue de servir et d’être un réceptacle de l’Inspiration.”


POUR FINIR..

Le PDB’ 2024 de A à Z c’était eux :

Merci pour cette édition et à l’année prochaine…

Crédits photos : Antoine Fouchard

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