Exposition « 360… » : découvrez l’univers de Louis Stecken
Jeune peintre autodidacte aux influences multiples, Louis nous présente son exposition « 360… », qui retrace son exploration artistique depuis ses débuts. Curieux de tout, il trouve son inspiration dans tout ce qui l’entoure. « Ca peut être un livre, une scène de vie, un artiste ou même tout un courant artistique. J’aime varier les points de vue. »
A ses débuts, Louis pratique essentiellement le dessin à la mine très fine. A l’occasion d’un voyage en Chine pour ses études, il se familiarise avec le dessin à l’encre de Chine. En 2019, la passion l’emporte et il décide de se consacrer pleinement à la peinture. « Je ne savais que dessiner, alors j’ai voulu transposer ce que je faisais en dessin sur une toile. » C’est la période qu’il appellera « pointillisme » : des toiles sur fond noir, impressionnantes de détail, qu’on ne saurait appréhender en une seule lecture. « Lorsque je débute une toile, je n’ai pas d’idée précise, les éléments prennent forme au fur et à mesure. »
Cette période sera suivie par un passage plus « géométrique », dont il reste peu de toiles. « J’en ai réalisées beaucoup pendant le confinement, ce sont d’ailleurs des tableaux très cloisonnés où rien ne bouge. » On peut y voir l’influence de Vassily Kandinsky, l’un des pionniers de l’art abstrait du XXème siècle, ainsi que du courant Bauhaus.
Nous découvrons ensuite une étonnante collection d’éléphants, représentés pour la plupart dans un style cubiste très coloré, qui nous rappelle le peintre Picasso. « J’ai peint mon premier éléphant il y a un an, ça a marqué la fin de ma période géométrique. Je peins également des oiseaux et des poissons, mais j’affectionne particulièrement la symbolique de l’éléphant, qui représente la longévité et la sagesse. » Louis nous explique que dans la mythologie Dogon, le monde est représenté comme « posé » sur le dos de quatre éléphants. Cette série nous apparait comme une exploration : l’artiste y découvre toutes les facettes de sa créativité.
Notre œil s’attarde alors sur une toile qui ne ressemble à aucune autre, « La partie d’échecs ». Louis nous raconte l’avoir réalisée cet hiver pendant le confinement. « A cette époque j’y jouais beaucoup et, sans trop savoir pourquoi, j’ai eu envie d’en faire un tableau. » Il nous confie d’ailleurs ne pas avoir refait une seule partie depuis. « C’est comme si j’avais exorcisé quelque chose. »
Ses dernières toiles nous apparaissent comme les plus matures de son travail. Il y fusionne les différents styles explorés depuis ces deux dernières années, pour d’une certaine manière s’en libérer, et laisser place à une nouvelle forme de créativité. « J’aimerais m’inspirer d’avantage de Basquia, qui est très libre dans sa manière de peindre, et raconter mes histoires sur de plus grands formats ».
L’exposition « 360… » est à découvrir jusqu’à ce soir 20h00 à l’Empreinte Galerie.