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Joyeux anniversaire Ginette ! Les Têtes Raides ont fait la Bamboche, vendredi

De l’accordéon, des cuivres, une voix, des paroles bien senties, les Têtes Raides ont été au rendez-vous, vendredi, au théâtre de verdure, dans le cadre du festival « La Bamboche ». Que ce fut bon !

On attendait ça avec impatience. On se languissait du retour des concerts, des gens qui dansent, qui sautent, de la communion entre un public et des artistes. Le festival olivétain a offert un plateau d’amateurs et de pros, avec en point d’orgue, les Têtes Raides, groupe phare de la scène rock des années 90.

Evidemment, le public était assis, mais cela aura duré l’espace de quelques chansons. Le temps de se lever, de commencer à se dégourdir les jambes, pour finir devant la scène à sauter sur l’Iditenté, morceau si parlant : «  Les clans des rues, les clandestins, les cris des chiens hurlent à la ronde. J’suis pas inscrit sur la mappemonde, Y a pas d’pays pour les vauriens , Les poètes et les baladins, Y a pas d’pays, Si tu le veux, Prends le mien« . Christian Olivier, toujours dans son style et de sa voix grave et puissante, a enchanté tout le monde. On fêtait l’anniversaire de Ginette, on fêtait les retrouvailles. Et comme au beau vieux temps, dans la chaleur, la vapeur et le bruit (Comprendront les fans 😉 ), on s’est retrouvé à danser, à hurler à tue tête. On a pris de l’émotion, de la vie qui se retrouve, de la culture qui renait. Et rien, ni personne ne pourront nous l’enlever. Car la culture c’est essentiel. Car la culture doit vivre et nous aussi.

Joyeux anniversaire Ginette ! Les Têtes Raides ont fait la Bamboche, vendredi 2
Christian Olivier, le chanteur des Têtes Raides, à remercier, avec émotion, les organisateurs d’avoir maintenu le festival (Photos : Greg PIAO)

Défi réussi donc. Il fallait voir les sourires d’Hugo ou de Bérangère, les pivots de l’association éponyme, organisateurs toujours en verve, pour comprendre la joie de se retrouver là. Défi vous donne rendez-vous cet été encore, et le Parc Pasteur pour le Festival « Un autre monde » nous promet encore de belles choses. « Qu’Orléans est beau quand chante les oiseaux… »

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