Le festival Les Invizibles s’est tenu ce week-end, avec une partie du festival au CRIJ (salon autour des métiers du cinéma, ateliers), et la projection des courts et longs métrages au cinéma Pathé Orléans.
Le but de ce festival est de « Rendre visibles les invizibles ! », en mettant en lumière de jeunes talents, en faisant découvrir l’industrie du cinéma, et pourquoi pas en suscitant des vocations.
Nous avons eu la chance d’assister à la projection de trois courts-métrages ce dimanche après-midi, un excellent investissement de notre temps en cette journée pluvieuse. Ces courts-métrages (« Marlon », « Maman(s) » et « Enfants de cœur ») ont l’intérêt de parler de sujets forts et on a pris grand plaisir à les découvrir. La dernière projection a été suivie d’un débat extrêmement pertinent avec l’équipe du film, qui découvrait pour la première fois leur œuvre sur grand écran.
Le court-métrage, en partie tourné en Tunisie juste avant le confinement, puis à Villejuif, ville d’origine de Walid Ben Mabrouk, le réalisateur et l’acteur principal, raconte l’histoire d’Hakim, jeune boxeur, qui retrouve sa sœur 25 ans après leur séparation.
Walid, accompagné de Gaëtan Moumani et d’Hakim Soudjay, nous raconte la genèse du court-métrage, ses difficultés (la Covid, les nez cassés et même la pluie en Tunisie). Avec un petit budget de 5000 euros tout compris, il a réussi son pari et nous a livré une histoire originale avec des thématiques fortes.
Nous remercions le festival Les Invizibles pour l’invitation et nous les félicitons pour ce beau projet !
Site internet : https://www.lesinvizibles.fr/
Crédit photos : Stéphane D.