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Les têtes sont tombées. Les français ont brillé

Chez les hommes, il n’y a désormais plus de tête de série en lice. Nishimoto (n°1) balayé par Rajawat sort donc par la petite porte. Parmi les joueurs encore en lice, seul Nhat Nguyen, directement qualifié pour les demi suite au forfait de l’israélien Zilberman, n’est pas un qualifié ou un promu des qualifications. La porte est-elle alors ouverte pour Lanier, auteur d’un match solide hier, tout au bout de la nuit ?

Quarante-deux minutes. Il n’aura fallu donc à peine trois quart d’heure pour voir le 12e joueur mondial, vainqueur de l’Open de Madrid, fin mars dernier, tombé face Rajawat. Deux sets secs et une fin de tournoi qu’il imaginait d’une autre manière.

Lanier, lui, a encore séduit. Trois sets pour une qualification en quart. Le n°1 mondial junior, était à la fête dans un match spectaculaire. Plus patient dans la fin du second set, Lanier décollait pour égaliser à une manche partout. Le français sur sa lancée fait le break d’entrée (5-0). Christophersen répondait  et arrêtait l’hémorragie (5-3). Mais Lanier était en maîtrise, se détachait et malgré un retour à 19-18, l’emportait.

Même passion pour les doubles tricolores. Face à Mezaki-Nishida, la paire Labar-Corvée, étaient menée 12-19 dans un troisième set traversé presque comme des fantômes. Et puis le déclic. Huit points d’affilé et la victoire. Maio et Villeger ont connu le même sort avec une victoire en trois manches et un public qui les poussent. Villeger puis son coéquipier incitant avec des gestes à la tribune où était les staffs et les joueurs de les pousser. Bien leur en a pris et une victoire en trois sets.

Cet après-midi, la fin de journée sera chaude avec les deux doubles français et un Lanier intercalé. Le tout à la suite. On a hâte.

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