Interview de Nicolas Coadic – Championnat de France de pilotage sous voile

A quelques jours du championnat de France de pilotage sous voile qui débutera ce vendredi jusqu’à dimanche à l’école de parachutisme située à Saint-Denis-de-l’Hôtel, nous avons assisté à l’entraînement de l’équipe de France et sommes entretenus avec l’un de ses membres, Nicolas Coadic. 

Bonjour Nicolas, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? 
Bonjour, je m’appelle Nicolas Coadic, j’ai 35 ans. Je saute depuis l’âge de 15 ans et j’ai 6500 sauts au compteur. 

Comment t’es tu spécialisé dans cette discipline ?
J’ai toujours côtoyé les paraclubs, mon père était lui-même parachutiste depuis mon plus jeune âge, et, m’a ainsi transmis cette passion.
Je suis dans l’équipe de France de pilotage sous voile depuis 2017. 
Je pratiquais une autre discipline avant ma blessure, il a fallu que je fasse des études, et, donc, tout mis entre parenthèse avant mon retour dans la compétition. 

Cette discipline m’a toujours attiré. 
Mon meilleur ami était en équipe de France, je l’ai beaucoup suivi, et, l’année avant que je rentre en compétition, j’étais avec eux toutes les semaines pour m’entraîner. Cela a payé, car, à la fin de l’année, j’intégrais l’équipe.

Parle nous du championnat, tu le gère comment ?
Petite répétition avant la vraie échéance qui est dans trois semaines pour les championnats du monde en Arizona. 
L’idée est de faire une compétition sérieuse, ne pas prendre de « risques », et de faire podium, voire de gagner. Cédric va être difficile à aller chercher (rires), mais tout est possible. 

Comment se passent les entraînements ? 
Je n’ai pas fais une bonne journée ce mardi, premiers sauts un peu compliqués. Des conditions météo que l’on a pas eu ces deux derniers jours, c’était un peu difficile de se placer. Au sol, on avait l’impression qu’il n’y avait pas grand chose, au final il y avait pas mal de vent. C’était mieux en fin de matinée. 

On va continuer et poser bien les bases pour la compétion de vendredi, répéter ses gammes (sourire). 

Crédit photos : Audrey PIAO