culture

L’histoire du circuit d’Orléans

L’histoire du circuit d’Orléans 1

Saviez-vous qu’Orléans avait possédé son circuit de course automobile. L’ami Christophe Bourienne revient sur l’histoire de celui-ci.


Voici l’histoire de ce circuit : Le circuit d’Orléans fut disputé à partir de 1929 et réapparu en 1951. Rares fut les pilotes régionaux engagés. Fernand Pousse était de ceux-là. Concessionnaire Amilcar puis Hotchkiss, à Orléans, il débuta la compétition au début des années 20, pilotant une Amilcar Grand Sport à compresseur. C’est au volant d’un BNC aux 24h00 de Paris (victoire dans la catégorie 1100 cm3) et d’une Amilcar engagée sur le circuit des 24h00 du Mans en 1934 (20e au général) qu’il obtiendra ses plus beaux résultats. Il participera également à plusieurs reprises au rallye de Monté-Carlo, la dernière fois sur Hotchkiss en 1951.

Quinquagénaire redouté, il resta le fer de lance du département, au début des années 50. Avec Metz, Leblanc, la paire Blanchard-Lecocq. Avec les deux Racers 500 des frères Roger et Georges Gaillard, de Gien…

Ces petits racers feront la gloire du nouveau circuit du Loiret dont la renaissance officielle est enregistrée le 06.05.1951, avec la victoire de Philippe Shell, sur Cooper. Sur le nouveau circuit de 3,040 km, voitures de tourisme, voitures de sport et Racers 500 vont ainsi en découdre jusqu’en 1955.

En 1953, était engagé Ivor Bueb, vainqueur des 24h00 du Mans 1955 sur Jaguar type D, avec Hawthorn ; 1955, l’anglais Stuart Lewis-Evans venait de remporter sa seconde victoire consécutive sur le circuit d’Orléans, mais 6 jours plus tard, au Mans, la Mercedes de Levegh sautait les fascines et fauchait la foule. Déjà en 1935, un accident mortel avait mis en sommeil le circuit d’Orléans. Descendant la Loire par la rive droite, les concurrents empruntaient le boulevard Jean Jaurès, la rue du Faubourg Madeleine, la rue de la Madeleine et St Jean de la Ruelle, par les RN 1525 et 751.

Trop vite pour la Bugatti 2,5 litres de Marcel Buffy, qui dérape sur la route mouillée, rebondit sur un arbre et va heurter les spectateurs massés quai de la Madeleine : un mort et 12 blessés.

20 ans plus tard, l’accident des 24h00 du Mans mettait un terme aux circuit de vitesse organisés en ville. Orléans qui avait déjà du mal à boucler son budget, renonçait définitivement à la course…»


Un grand merci à Christophe Bourienne qui nous a partagé ce récit.

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page